Le poulet basquaise, c’est typiquement le genre de plat que j’adore mais que je ne pense jamais à cuisiner. Je cherchais il y a quelques semaines un plat se prêtant bien à être cuisiné en quantité, tout en étant assez élaboré pour être servi à des invités mais qui reste supportable par les 35°C que nous avions (eh, les sudistes, je vous entends déjà rire, mais c’est qu’en Picardie, on n’a pas l’habitude de ce genre de températures !)
Pour la petite histoire de la photo, j’ai pris celle ci avec mon téléphone et j’en ai réservé une portion en me disant que je ferais une « vraie » photo par la suite, une fois tout le monde servit et les assiettes vidées (parce que le poulet basquaise froid, je doute que ce soit excellent). Sauf que la portion en question s’est retrouvée réchauffée et mangée au repas suivant en oubliant complètement la jolie photo prévue. Et bim, vous voila condamnés à subir cette superbe photo de mon téléphone… Avec toutes mes excuses !
Ingrédients
- 4 hauts de cuisse de poulet jaune
- 3 poivrons (1 jaune, 1 rouge, 1 vert)
- 5/6 tomates
- 1 gros oignon
- 2 gousses d’ail
- 1 cas d’huile d’olive
- 1/2 verre de vin blanc
- 2 pointes de couteau de piment d’espelette
- sel, poivre
Préparation
Faites bouillir une grande casserole d’eau. Plongez-y les tomates et sortez-les de l’eau quand la peau se fend et laissez les refroidir quelques minutes (si vous tenez à vos doigts !)
Émincez l’oignon et hachez les gousses d’ail . Faites les revenir dans l’huile d’olive puis ajoutez les hauts de cuisse dans la poêle à feu vif, 2 à 3 minutes de chaque coté.
Émondez les tomates (ôtez leur la peau) et coupez les en quartiers. Videz et coupez les poivrons en petites lamelles.
Ajoutez dans la sauteuse les légumes et le vin blanc à feu moyen, assaisonnez, couvrez et laissez mijoter 30 à 45 minutes. Si la sauce est trop liquide, ôtez le couvercle durant les 10 dernières minutes de cuisson pour qu’elle réduise.
Je sert pour ma part ce poulet avec un peu de riz blanc et c’est un plat qui se prête très bien à être réchauffé, comme beaucoup de plats mijotés 🙂
Note : vous pouvez éventuellement remplacer le vin blanc par de l’eau si vous n’en avez pas sous la main, mais votre plat sera moins parfumé (mais tout aussi bon !)
Il est très bien réussi et donne envie d’en manger. Pour te rassurer si si le poulet basquaise peut se déguster froid. Bonne journée
ah je n’aurais pas osé mais c’est bon à savoir… Tu le sert froid avec du riz chaud, ou un accompagnement froid également ?
Je suis étonnée de voir dans PLEIN de recettes de poulet basquaise que l’on mette des ingrédients qui ne sont pas (ou très peu) cultivés au Pays basque d’Iparalde (nord)comme les poivrons.
Un vrai poulet basquaise se fait avec un BON poulet fermier basque et des piments dits d’Anglet,donc doux et gouteux, et que tout le monde fait pousser dans tous les jardins, des oignons et quelques herbes du jardin…
Merci pour ton commentaire Pantxika64
A vrai dire, on adapte les recettes avec les ingrédients que l’on peut trouver, et le meilleur moyen de remplacer les piments d’anglet par chez moi, c’est avec des poivrons… (je suis en Picardie, donc autant dire que trouver ce genre de « légume du soleil » par ici, c’est mission impossible !) On fait comme on peut avec ce qu’on trouve dans nos régions…
Maintenant ils sont un peu durs, mais si tu veux je t’en envoi un peu quand même. Je les coupe en long, les épépine, les recoupe en morceaux de 2-3 cm, et les met au congel à plat puis dans une poche.
On peut les garder 8 à 10 mois.
Sinon, si tu as un jardin, l’an prochain je t’envoie quelques plants.